Vite, en finir avec la guerre 14, de Jean-Charles Van den Abeele
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
A lire le titre du dernier livre de Jean-Charles Van den Abeele, on pourrait croire qu’il s’agit d’une réflexion sur le devoir de mémoire. Cependant, il n’en est rien, et c’est bien une fiction que nous propose Jean-Charles Van den Abeele, une fiction qui nous relate le difficile retour du front après l’armistice pour les uns, la tout aussi difficile acceptation du non-retour pour les autres.
Rabibocher les vies brisées et celles qui par nécessité, se sont endurcies, tel est l’enjeu de Vite, en finir avec la guerre 14.
Dans le Nord de la France, les familles meurtries doivent se rebâtir, se ressouder et envisager l’avenir, plus incertain que jamais.
A travers le regard d’un médecin de famille, témoin privilégié de la vie et des secrets de ces familles torturées, Jean-Charles Van den Abeele raconte à sa manière cet après-guerre douloureux, qui fait encore couler beaucoup d’encre, et parfois quelques larmes, cent ans après.