portrait : Anne Steinberg-Viéville
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Anne Steinberg-Viéville écrit pour se sauver elle-même, dit-elle. Depuis son enfance, qui ne fut pas si tendre, Anne Steinberg-Viéville se pose la question de son identité. En effet, se considérant comme « une erreur de berceau », elle s’emploie très jeune à « construire et cultiver un Moi singulier, dont l’Identité administrative ne dit rien ».
Un accident chirurgical viendra interférer dans cette quête d’identité, ou peut-être lui donnera-t-elle tout son sens. La rédaction de deux livres, Mémoires d’une étrangère et Le syndrome identitaire, tous deux publiés par La Compagnie littéraire, viendront couronner ce parcours douloureux, parcours d’où Anne Steinberg-Viéville a tiré une philosophie matérialiste et libertaire que l’auteure érige en règle de vie.
Cette philosophie transparaîtra-t-elle dans le projet de roman d’Anne Steinberg-Viéville? La réponse, peut-être un jour, chez L’ami des auteurs.