interview : Vincent Blénet
Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?
Dès l’adolescence j’écrivais des nouvelles, tard la nuit, afin de m’échapper de l’enfer cataclysmique des collèges. Créer est une merveilleuse thérapie pour moi. Cela m’aide à encaisser la douleur de l’existence. La Créativité à travers l’écriture m’aide à me sentir moins inutile, en un sens elle me valorise intérieurement.
A qui s’adressent vos livres ?
Mes livres s’adressent essentiellement à tous ceux qui, comme moi, se sentent exclus, rejetés et stigmatisés par les Dogmes Conformistes de la société actuelle à l’intransigeance omniprésente. Mes recueils s’adressent également aux arrogants bien-pensants et qui se proclament supérieurs à tout. Leurs verbes accusateurs jugent et guillotinent les effrayés que nous sommes. L’écriture m’offre une tribune quasi publique, afin de m’exprimer sans peur et sans introversion phobique aux autres. Le message en est criant « on existe, et vous ne pouvez flinguer aucun d’entre nous, sous peine de reproduire les Schémas de la Weimar. L’écriture m’aide à exprimer toute la rage expiatoire que j’accumule depuis mon enfance déchue et dérobée.