interview : Dimitri Balzan
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?
L’écriture fait partie de ma vie depuis mon plus jeune âge. A six ans, j’écrivais mes premières nouvelles dans lesquelles un gros Pikachu terrorisait les habitants d’un quartier ! Cette passion a ensuite jalonné toute mon adolescence, pour me conduire cette année à l’autoédition.
A qui s’adressent vos livres ?
A priori, je ne cible pas de public précis. Mes livres s’adressent aux vrais amis, aux curieux, et à tous les courageux qui aimeraient s’aventurer sur des chemins parfois troubles, inquiétants, dérangeants. Pour être honnête, je ne conseillerais pas mes deux premiers ouvrages aux âmes (trop) sensibles…
Quel est le sujet de votre dernier livre ?
Mon dernier livre, intitulé Konets, vol. 2 : Blast, est en fait la suite et la fin du tout premier, le perturbant Konets. Il s’agit d’un projet théâtral entre symboles, ultra-violence, classicisme et futurisme, qui se focalise sur un centre de détention très particulier. A vous de le découvrir…
Cherchez-vous à transmettre un message dans votre livre ou vos livres, et si oui, lequel ?
Bien que mes livres abordent parfois des sujets très polémiques, je ne cherche à aucun moment à transmettre de message politique ou sociologique. Ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir parler de l’humain, de ses forces, de ses travers, tout en proposant des expériences artistiques.
Quelles sont vos influences ou vos sources d’inspiration ?
Ma formation universitaire en Lettres Modernes m’offre un large éventail de sources d’inspiration. J’apprécie beaucoup Jean Giraudoux, Sarah Kane (pour le théâtre) et Vladimir Nabokov (pour le roman). Bien entendu, textes sacrés, musique et cinéma sont également de la partie.
Avez-vous un conseil pour les auteurs débutants ?
Pas de conseil particulier concernant la création : toute imagination mérite d’être écrite, publiée, lue, applaudie. Je me permets néanmoins de promouvoir le mode d’édition que j’ai choisi : pourquoi l’autoédition ne serait-elle pas aussi épanouissante que l’édition classique ?
Avez-vous de nouveaux projets d’écriture ?
Oui, je travaille actuellement sur un roman que je souhaiterais sortir à l’automne 2017. Plus personnel que mes deux premières pièces de théâtre, il se focalisera sur les objectifs d’une héroïne déçue par sa propre génération, et prête à tout pour caresser la suivante, si dorée, si trouble…
Un dernier mot ?
« Sans un élément de cruauté à la base de tout spectacle, le théâtre n’est pas possible. » [Antonin ARTAUD]