interview de Vincent Blenet par Sandrine Turquier, poétesse 3/3
Sandrine Turquier : Le capitalisme est l’égal de l’Enfer puisqu’il consume l’homme dans chaque parcelle de son être et vous parvenez avec maestria à dénoncer dans votre livre ce système et l’aspect souterrain de celui-ci chez l’homme en cette période de pandémie.
Enfermer, confiner n’est-il pas le déclic révélateur selon vous de la part obscure qui sommeillait en chacun ? Plus l’individu est isolé plus la véritable nature humaine se révèle ?
Vincent Blénet :
La bienséance et le politiquement correct est l’affiche géante et récurrente de la société humaine. Personne n’avouera avec franchise brutale ses défauts. L’hypocrisie est maîtresse dans notre société, dans notre époque.
Oui je suis persuadé qu’au fond des gens il y a la crasse, l’aryanisme, l’égoïsme, le vice et le tournevis. J’ai été témoin de nombreuses bassesses des gens dans le centre-ville, ma vie n’a fréquenté que des personnes qui n’ont même pas dissimulé leurs âmes machiavéliques, nocives, destructrices. Beaucoup ont été des salauds prodigieux. Read more