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Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr

Adélaïde Dean le sait depuis l’âge de quatre ans, l’écriture est sa vocation. Pourtant, durant des années, notre auteure a renié cette partie d’elle-même, et a combattu cette passion dévorante qui la hantait.

Pas complètement toutefois, vu que dans le même temps, des manuscrits se sont accumulés dans les tiroirs d’Adélaïde Dean. Ce fut notamment le cas pour deux d’entre eux, Le dernier jour et Mademoiselle Pons, disponibles aujourd’hui sur Amazon, en version Kindle et papier pour le premier, Kindle uniquement (pour l’instant) pour le second.

Si Mademoiselle Pons plonge le lecteur dans le milieu impitoyable d’une multinationale sans âme, Le dernier jour lorgne davantage vers le fantastique et l’introspection. Christophe, un Bordelais de trente ans, reçoit un appel téléphonique. C’est la mort en personne, qui vient l’informer qu’il n’a plus que vingt-quatre heures à vivre. Quand bien même ce serait un canular, vous avouerez que cela donne à réfléchir. Et Christophe ne va pas s’en priver. Confronté à l’ultime compte-à-rebours, il va enfin pouvoir se poser les questions essentielles et existentielles que tout un chacun finit par se poser un jour.

Voici deux histoires qui méritaient mieux que dormir au fond d’un tiroir, et L’ami des auteurs est prêt à parier que d’autres romans d’Adélaïde Dean oubliés sous la poussière ne vont pas tarder à resurgir au grand jour.

On ne lutte pas contre sa vocation, car elle vous poursuit jusqu’au dernier jour.