Marie la soupe, de Jean-Michel Joubert
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Après Le fauteuil rouge, Jean-Michel Joubert propose aux éditions Sydney Laurent son nouveau roman Marie la soupe. Alors que dans Le fauteuil rouge, l’aspect policier de l’intrigue ne constituait qu’une toile de fond, ladite toile est ici déchirée pour plonger le lecteur dans un véritable polar.
Qui plus est, un polar teinté d’une désuète nostalgie pour la Belle époque. La couverture du livre, avec sa rue pavée plongée dans l’obscurité n’est pas sans évoquer, du coup, une version post-moderne de Jack L’éventreur.
L’enquête du commissaire Félix Pollard ne sera pourtant pas menée dans les brumes londoniennes, mais dans les bas fonds parisiens. Avec une marchande de soupe agressée, des bijoux volés et, comme il se doit, un cadavre, le commissaire a du pain sur la planche.
Et vous, chers amis, vous avez autant de bonnes raisons de lire le nouveau livre de Jean-Michel Joubert.