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Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr

Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?

Par un éditeur commun, une éditrice devrais-je préciser, Anne CARRIERE qui avait édité « L’Alchimiste » de Coelho, et qui m’avait encouragé à écrire sur ce sujet. A partir de ce rendez-vous, je savais que je finirai l’ouvrage et que je serai édité (et ce ne fut pas par sa maison d’édition…).

Mais en fait, j’ai toujours écrit même si je suis avant tout artiste peintre et que l’art est ma maison et raison de vivre. C’est l’occasion de ce parcours en Franc-maçonnerie et la logique de transmission que nous y acquérons, qui m’ont amené à faire cet ouvrage destiné aux « profanes ».

A qui s’adressent vos livres ?

Aux profanes comme je le disais… Avec une volonté d’accessibilité au sujet, dont la curiosité des fameux mystères et secrets, doit passer au  second plan, pour comprendre enfin… à quoi ça sert ? Tout simplement.

Quel est le sujet de votre dernier livre ? Avez-vous de nouveaux projets d’écriture ?

Le dernier est le premier… en revanche, il y en a un autre en route. C’est l’histoire au moyen-âge de 7 tailleurs de pierre se retrouvant sur le chantier du cloître de Moissac… Un roman palpitant autour du compagnonnage « opératif » pour le coup, de secrets de métiers, de codes et rituels… bref, pas si lointain de nos pratiques !

Cherchez-vous à transmettre un message dans votre livre ou vos livres, et si oui, lequel ?

C’est un message à lui tout seul : celui d’apprendre à se connaître soi-même selon l’invitation socratique… et peut-être découvrir l’Univers et les Dieux ! Plus sérieusement, tenter par là même de s’accepter afin d’essayer de comprendre l’Autre.

C’est un message d’Espérance qui devrait réconcilier chacun avec le genre humain…. enfin, j’espère.

Quelles sont vos influences ou vos sources d’inspiration ?

La littérature classique de Jules Vernes à Emile Zola… de Proust à Aragon en passant par St-Exupéry, avec une préférence pour la poésie : René Char et Rilke, Verlaine et Rimbaud… rien de bien original.

Avez-vous un conseil pour les auteurs débutants ?

Etre tenace au traitement de ses propres rêves, c’est la première obligation pour réaliser ceux-ci.

Un dernier mot ?

Je formulerai un vœu : ce livre est « bouclé », il doit « vivre sa propre vie » même si je l’y aiderai, j’espère simplement qu’il rencontrera son public ; car la part de ciel bleu qu’il comporte, peut être la modeste contribution comme le souffle parfois nécessaire à quelques lecteurs, pour passer du rêve à la réalité d’un projet, d’une envie, ou d’un chemin… que je souhaite beau à chacun !