Confinés? Evadez-vous !
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Oui, je sais, la période de pandémie et de confinement que nous vivons ne prête pas nécessairement à rire ou même sourire. Je prends néanmoins le parti de dédramatiser la situation et d’oser un titre un brin provocateur car, après tout, il vaut mieux se dire que ce confinement n’est qu’un mauvais moment à passer.
Alors pour vous aider à le passer le mieux possible, L’ami des auteurs choisit aujourd’hui de partager un article un peu fourre-tout, qui apporte son lot de bonnes nouvelles et de surprises.
Première bonne nouvelle, moi, Frédéric Candian, créateur de L’ami des auteurs, j’ai l’honneur, le plaisir et l’avantage de vous présenter ma première bande dessinée. Première? Pas tout à fait. Cependant, Les aventures de D’Artignac est bel et bien ma première bande dessinée disponible en version papier ou en version numérique sur Amazon. Librement inspiré d’un célèbre personnage historique, Charles de Batz de Castelmore, plus connu sous le nom de D’Artagnan, D’Artignac vous replongera, avec joie je l’espère, dans l’univers des romans et films de cape et d’épée, mais pas que.
En effet, si ma bande dessinée commence un peu comme Les trois mousquetaires, mettant en scène le jeune et fougueux gentilhomme gascon chevauchant à travers la campagne en direction de Paris pour y rejoindre le corps prestigieux des mousquetaires du roi, l’intrigue tourne rapidement au fantastique, avec l’apparition d’un inquiétant homme en noir flanqué d’effrayantes créatures envoûtées, qui ne sont autres que… des zombies ! Avant de les affronter, notre héros rencontrera une sorcière, trois brigands, un médecin alchimiste et une jeune fille en détresse. Excusez du peu ! Quant à la fin, c’est bien volontairement qu’elle vous laissera sur votre faim. Cette bande dessinée aura-t-elle une suite? Bref, de l’aventure, de l’action, des rebondissements, je me suis efforcé de réunir dans Les aventures de D’Artignac tout ce qu’il faut pour garder le moral.
Un nouveau pas franchi en ce qui me concerne, et qui m’éloigne un temps de l’écriture de romans et nouvelles. Sachez néanmoins que c’est par la bande dessinée que j’ai commencé, au collège, à raconter des histoires et je reviens donc, avec Les aventures de D’Artignac, à mes premières amours.
Mais, me direz-vous… D’Artignac… D’Artignac… cela vous dit peut-être vaguement quelque chose. En effet, les plus assidus d’entre vous et les fans en délire de la première heure n’ont pas pu passer à côté de ceci :
Eh oui ! La bande dessinée Les aventures de D’Artignac n’est pas une nouveauté, puisqu’elle date de 2013, alors que L’ami des auteurs n’existait pas encore. Cependant, elle n’était visible que sur Internet. Pourquoi ai-je tant attendu pour la proposer en version papier? Mystère. Moralité : mieux vaut tard que jamais ! Et croyez en vos rêves, car ils pourraient bien se réaliser un jour.
Oui, la pandémie et le confinement sont l’occasion pour un grand nombre d’entre nous de ralentir le rythme, d’arrêter cette frénésie quotidienne qui nous sert de vie, ce mouvement perpétuel insensé. Car tout d’un coup, lorsque surgit la menace d’un virus exotique, tout s’arrête ou presque, tout ralentit.
Tout sauf une chose : l’envie de vivre.
Et comment concevoir la vie autrement que la lutte perpétuelle pour réaliser ses rêves, quitte à emprunter des chemins dont on ignore parfois jusqu’à l’existence?
Ma vie n’a jamais été simple. Comme dans un bon roman, elle n’a été, et n’est toujours qu’une suite chaotique d’imprévisibles rebondissements. D’ailleurs, j’évoque cette quête éperdue de sens dans un autre clip vidéo, plus ancien (j’en veux pour preuve mes cheveux courts à l’époque).
Salutations au passage à Tom Frager, champion de surf reconverti dans la musique, à qui j’ai emprunté la musique et le titre de Give me that love.
Entre deux soubresauts de mon existence, j’ai donc appris à ralentir, à m’arrêter, avant de repartir en avant dans une nouvelle direction.
Mais beaucoup de gens ne savent pas faire cela. Si je devais faire la liste du nombre de personnes qui m’ont dit qu’elles étaient incapables de « rester sans rien faire »…
Aujourd’hui, c’est la planète entière qui tourne au ralenti, et se cherche un nouveau départ. Donc les gars, il va falloir vous y mettre, et apprendre à ne rien faire. Car mine de rien, c’est en allant de rien en rien que l’on finit par accomplir pas mal de choses.
On écrit un mot, puis le suivant. On écrit une phrase, puis la suivante. On écrit une page, puis la suivante. On écrit un livre…
Ne pas confondre « rester sans rien faire » et « ne pas travailler ». C’est même tout le contraire. car il s’agit ici de travailler sur soi, et c’est peut-être le chantier le plus exigeant qui soit. Ceux qui n’ont pas le courage d’affronter ce chantier trouvent plus rassurant de travailler dans un bureau ou une usine. Il faut dire que travailler sur soi ne fait pas bouillir la marmite.
Mais bon sang, qu’est-ce que c’est passionnant ! Que de ressources cachées on découvre en soi ! Que de richesse ! Et lorsqu’on se retrouve enivré de cette richesse, on part à la recherche de la richesse chez les autres.
Et on crée L’ami des auteurs.
Allez : petite séquence nostalgie, avec le tout premier article publié par L’ami des auteurs, un certain 27 décembre 2014.
L’année suivante, je rééditais JUSTICE sur Amazon. Mon troisième roman, initialement publié en 2005. Et puis soyons fous ! Je vous propose une petite offre promotionnelle durant la période de confinement, une offre promotionnelle détaillée ici.
JUSTICE est, comme son nom l’indique, une histoire de justicier, mais c’est aussi l’histoire d’un homme qui lui aussi, doit s’arrêter de vivre pour puiser en lui-même une puissance insoupçonnée. On en revient toujours là.
Cette puissance insoupçonnée, c’est aussi la vôtre, peut-être, si vous profitez de ce confinement pour partir à la recherche de vous-même (mais ne vous sentez pas obligé pour autant de jouer les redresseurs de torts !).
Et au passage, j’en connais un, moi, de redresseur de torts, il s’appelle Didier Raoult et je lui tire mon chapeau !
Loin de moi l’idée de m’ériger en grand spécialiste, mais je tiens néanmoins à témoigner ma solidarité avec le docteur Didier Raoult, et surtout avec sa coupe de cheveux !!!
Voilà, fin de la rubrique santé, si vous le voulez bien. J’espère en tout cas qu’après ce traitement de choc, vous vous sentez déjà mieux.
J’espère aussi que pour l’instant, après la rubrique développement personnel, la rubrique santé et les (nombreuses) pages de pub, vous n’êtes pas déçu du voyage.
Je vous offre pour la route un dernier petit clip vidéo de mon cru, Le Langage des oiseaux, que vous pouvez retrouver en page d’accueil de mon site et sur mon blog musical : Sud West Sound. Quoi? Encore de la pub? Non mais ils exagèrent, chez L’ami des auteurs !
Je vais achever ici ce long article qui n’avait pas d’autre but que de vous dérider et de vous aider à aérer votre esprit durant ce confinement.
Que vous dire de plus, en effet, si ce n’est : lisez des livres ! Suivez L’ami des auteurs ! Abonnez-vous à la chaîne YouTube et accessoirement, laissez-moi de temps à autres un petit pourboire sur Tipeee !
A bientôt !