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Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr

L’ami des auteurs a eu peu l’occasion de vous présenter ici-même des autobiographies, du moins des autobiographies assumées comme telles. Tout livre est, d’une certaine manière, une autobiographie. A qui sait lire entre les lignes, il révèle beaucoup sur son auteur, même s’il est romancé et s’accommode de quelques entorses à la véracité des faits.

Mais prendre le parti d’écrire une autobiographie, c’est en principe oser affronter sa vie en face, et s’approcher le plus possible de la réalité, ou du moins de la perception qu’on en a eu. Certes, l’autobiographie n’empêche pas la volonté de falsification, les petits arrangements avec sa conscience,etc.

En ce qui concerne La gloire de ma mère au cœur du pays blanc, le livre de Blandine de Mareüil publié par la Compagnie littéraire, ces soupçons n’ont pas lieu d’être. Le clin d’œil à Marcel Pagnol donne le ton et nous laisse déjà entrevoir la saga familiale et la littérature de terroir.

Le terroir en question, ce sont la campagne profonde et les salines de la presqu’île de Guérande. La famille, c’est Blandine de Mareüil, encore enfant, et sa mère, Jacqueline de Mareüil, qui obiendra la légion d’honneur pour avoir lutté pour la survie des marais salants face à la spéculation immobilière.

Avec nostalgie, Blandine de Mareüil rend hommage à sa mère et tous ceux qui ont œuvré pour la sauvegarde de ce patrimoine.

Aujourd’hui, c’est L’ami des auteurs qui leur rend hommage, et rend également hommage à Blandine de Mareüil.