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Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr

Autant le dire sans ambage, le livre d’Aldo Pardi intitulé Le travail de la ruine ne s’adresse pas à un large public. En effet, c’est un essai, un travail universitaire qui nous est proposé ici. Certes, Aldo Pardi n’en est pas à son coup d’essai justement, mais vu que l’essentiel de sa bibliographie a été rédigée en italien, il me semble plus judicieux de mettre en avant l’un de ses rares livres en français.

Ayant traduit de nombreux travaux philosophiques et littéraires, Aldo Pardi est à l’aise dans les deux langues et peut se targuer d’une culture suffisamment pointue sur des auteurs tels que Carlo Michelstaedter, auquel cet ouvrage est consacré.

En 1910, Carlo Michelstaedter se suicide à l’âge de vingt-trois ans d’une balle dans la tête alors qu’il vient d’achever ce qui restera la pièce maîtresse de son oeuvre, La persuasion et la rhétorique. Dans son essai, Aldo Pardi étudie la place que prendra l’oeuvre de Carlo Michelstaedter dans la philosophie  et la culture italienne de son époque.

Je vous avais prévenus, le livre d’Aldo Pardi n’est pas nécessairement très glamour pour le lecteur lambda. Toutefois, je suis persuadé que l’on trouvera parmi vous quelque spécialiste averti sur ces questions et prompt à se ruer sur le livre d’Aldo Pardi.

C’est en tout cas tout le mal que je souhaite à cet auteur auquel je souhaite la bienvenue chez L’ami des auteurs.