Edito n°3 : Petit à petit, l’Ami fait son nid.
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Justice (Bénévent, 2005) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009). Son site web : www.fredcandian.fr
L’Ami des auteurs entame son troisième mois d’existence, et vous donne à lire ce troisième édito, en espérant que beaucoup d’autres suivront.
Même si les périodes d’optimisme et d’enthousiasme sont entrecoupées d’épisodes où le doute domine, force est de constater que L’Ami des auteurs ne laisse pas tout le monde indifférent.
Le premier média consacré aux auteurs réellement indépendants, et par conséquent méprisés aussi bien par les « grands éditeurs », que par les « médias officiels » ou encore par certains libraires, tente contre vents et marées d’attirer les ondes positives et y parvient parfois.
Ainsi, des libraires sont venus vers moi, ainsi que des médias alternatifs. Partout, je sens cette volonté de ne pas céder à la déprime, d’aller de l’avant, d’explorer d’autres voies. En deux mois, que d’échanges fascinants avec des auteurs également, bien sûr. Mention spéciale à Daniel Panizzoli dont je reparlerai très bientôt, et qui aide lui aussi les auteurs à se faire connaître.
L’Ami des auteurs, c’est aussi, je l’espère, la concrétisation du projet d’interview de Dominique Dutilloy, qui est d’ores et déjà programmée pour le mois de mai, et qui pourrait en annoncer d’autres.
Pour l’heure, L’Ami des auteurs propose déjà deux feuilletons hebdomadaires. Le premier, signé Anne MG Lauwaert, est une évocation en images de son livre Des raisins trop verts, le second n’étant autre que celui rédigé au jour le jour par votre humble serviteur, et s’intitulant Le mystère du lapin blanc.
Les internautes ont déjà pu lire ici-même des poèmes de François Eva, ainsi que des articles de Jeanne Thibault ou de Dominique Dutilloy. Ils ont découvert, ou appris à mieux connaître des auteurs tels que Nathalie Tall ou Lord Sébastien Vergnaud.
A bien y réfléchir, ce n’est vraiment pas mal du tout, en deux mois, et j’espère que cela va continuer.
Rien n’est donc gagné, mais tout reste à inventer. L’Ami des auteurs est là pour ça.