Gazhell, de Vincent Blénet
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Avant toute chose, lisez la présentation de Gazhell, l’un des derniers livres de Vincent Blénet sur le site de La Compagnie Littéraire. Regardez aussi le petit reportage qui lui est consacré en fin de présentation, et que j’ai choisi de relayer en fin d’article.
Une fois que cela sera fait, vous comprendrez qu’il m’est difficile d’appréhender une oeuvre comme celle de Vincent Blénet et de vous en dresser ne serait-ce qu’un résumé, voire un aperçu.
Non, l’oeuvre de Vincent Blénet ne se résume pas. Elle ne s’aperçoit pas non plus d’ailleurs. Imperceptible, intangible, impossible à cerner.
Observez la couverture, une seule voie entre le paradis et l’enfer, et entre les deux, le brouillard. Un escalier sans garde-fou, alors au premier faux pas… Un livre de Vincent Blénet peut vous rendre fou si vous ne l’êtes pas déjà. D’ailleurs, peut-être vaut-il mieux l’être.
Des anges? Oui, mais torturés. des démons? Oui, mais en quête de rédemption. Qui peut en sortir indemne? Attention ! A lire avec des lunettes de soleil, car la lumière, ça brûle.