Ombre et clarté, de Reynald Belgueul
Par Frédéric Candian, auteur de plusieurs romans, dont Deux âmes dans l’antre des fous (Publibook, 2002) et La communauté de Thésée (Edilivre, 2009), ainsi que du recueil de nouvelles Le langage des oiseaux (Edilivre, 2015). Son site web : www.fredcandian.fr
Lorsque j’ai présenté Reynald Belgueul pour la première fois chez L’ami des auteurs, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un savoureux pseudonyme. J’ai même basé une bonne partie de mon article sur ce choix audacieux de nom de plume. Or, j’ai appris depuis par sa maison d’édition, la désormais célèbre Compagnie littéraire, qu’il n’en est rien, et que Reynald Belgueul répond donc au nom de Reynald Belgueul. CQFD.
Cette bévue réparée, et puisque je n’ai plus aucun commentaire ironique à faire sur le patronyme de Reynald Belgueul, il ne me reste plus qu’à commenter ses livres, et en particulier, aujourd’hui, son recueil de poésies intitulé Ombre et Clarté.
De la poésie, donc, mais aussi de la musicalité, et on le sent, également une pointe de nostalgie. L’envie, probablement, de retrouver par l’écriture, une part d’innocence.
Une évocation de la figure paternelle, de la famille et de la vie d’avant, de l’époque où tout paraissait plus simple, même si ça ne l’était pas forcément. Une vie qui ne peut désormais plus se concevoir que dans les souvenirs, et ne s’exprimer que dans des poèmes. Dont acte.